Alors que l’acquisition et l’utilisation d’une voiture électrique gagnent du terrain, la wallbox s’impose de plus en plus comme un outil domestique essentiel.
Les professionnels font face au même besoin d’accéder facilement à ce type d’équipement. L’installation d’une borne de recharge murale chez soi ou dans son entreprise implique un certain nombre de considérations.
Installation de wallbox et tableau électrique : les prérequis
La wallbox est un dispositif se raccordant au tableau électrique alimentant le réseau local de l’utilisateur. Pour un fonctionnement normal de l’outil, il faut assurer la compatibilité de puissance entre le compteur et la wallbox avant le raccordement. Cette précaution permet également de prévenir tout risque de surchauffe lors de l’utilisation du dispositif. Chaque abonné est libre de s’enquérir de la puissance dont il dispose auprès de son fournisseur.
Il est, néanmoins, plus prudent de s’en remettre à l’avis du professionnel IRVE pour un diagnostic approfondi de conformité du tableau électrique par rapport aux caractéristiques de l’appareil pressenti pour l’installation. Selon le cas, des travaux de mise à niveau pourraient s’avérer nécessaires en amont. D’un autre côté, certains modèles de wallbox embarquent une fonction de gestion de recharge dynamique affectant automatiquement la puissance disponible au boîtier.
Intervention obligatoire d’un électricien qualifié IRVE
L’implantation d’une borne de recharge délivrant une puissance supérieure à 3,7 kW est obligatoirement confiée à l’attention d’un électricien qualifié IRVE. Cette contrainte découle d’une prédisposition du législateur visant l’harmonisation et la sécurisation des installations à travers un ensemble de recommandations compilées dans la norme NF C 15-100. Chaque particulier ou professionnel faisant l’acquisition d’une wallbox est libre de se tourner vers le prestataire qu’il souhaite.
Certains confieront le projet à l’installateur recommandé par le constructeur de leur voiture électrique. D’autres identifient leur artisan par le biais des organismes certificateurs – Afnor ou Qualifelec -, ou en explorant la liste d’entreprises labellisées Advenir. La démarche de demande de devis pour l’installation d’une borne murale est souvent assortie d’une proposition de mise en contact avec un intervenant IRVE de sa ville ou de son département. En toute circonstance, il y a lieu de vérifier la validité de la certification du prestataire et son niveau de qualification.
Le raccordement d’une wallbox en pratique
Lors de son intervention, l’installateur de wallbox accordera une attention particulière au site d’implantation du dispositif. La plupart des fournisseurs mettent à disposition des matériels qui se conforment indifféremment à une installation en intérieur ou en extérieur. Selon l’option retenue par l’utilisateur, il faudra prendre quelques précautions spécifiques. Une wallbox intérieure doit être montée sur une structure portante assez accessible pour que l’opération de charge se fasse de la manière la plus aisée possible. Il y a, notamment, lieu d’orienter le dispositif dans un sens compatible avec l’emplacement du port de branchement qui varie selon le modèle de voiture électrique. En extérieur, les considérations sont plutôt orientées vers l’étanchéité et la résistance mécanique du matériel. La nécessité de monter le dispositif sur un pied autonome s’interroge également.
Wallbox en copropriété : ce qu’il faut savoir
Si l’installation de la borne de recharge concerne une place de parking au sein d’un résidentiel collectif, certains éléments de conformité doivent être observés. Pour garantir la sécurité du raccordement sur le tableau électrique partagé, le dispositif est censé répondre à différentes spécifications techniques. L’utilisateur doit se tourner vers un modèle de wallbox doté d’un système de pilotage énergétique et d’un disjoncteur divisionnaire. Un système de sous-comptage MID doit également être disponible.
Si l’équipement se destine à une utilisation partagée avec plusieurs résidents, il comprendra un système d’identification de l’usager et un système de supervision. Prévoir une signalisation des emplacements dotés de solution de recharge et s’assurer que le prestataire IRVE qui en assure l’installation inclut un contrat de maintenance dans ses services. Sur un tout autre plan, il faut rappeler les démarches à respecter pour préparer l’installation en résidentiel collectif. L’opération ne peut se faire sans l’aval préalable du syndic examinant la demande du porteur de projet lors d’une Assemblée générale. En faveur du droit à la prise, la requête fait rarement l’objet d’un refus.
Quel budget pour l’installation d’une borne de recharge ?
Le montant du devis pour l’installation d’une borne de recharge constitue un des éléments clés à prendre en compte dans le projet. Globalement, un particulier équipant une maison individuelle peut partir sur une base moyenne de 1350 €. En résidentiel collectif, le budget à prévoir avoisine le double de ce montant, étant donné la répercussion des spécifications techniques minimales à respecter sur le prix d’achat de l’équipement.
Du côté des professionnels, les investissements peuvent peser entre 3000 et 12000 € par point de charge. La puissance du matériel, la diversité des fonctionnalités qu’il embarque, et la référence fabricant, constituent des éléments déterminants dans le montant global des dépenses à engager. La nécessité de travaux préalables sur le tableau électrique, l’acquisition de pied de support et la souscription de services additionnels de supervision et de maintenance interviennent également dans la comptabilisation du prix final.
Contrat de maintenance lors de l’installation d’une wallbox : de quoi s’agit-il ?
Comme n’importe quel équipement technique, la wallbox peut faire l’objet de pannes ou de dysfonctionnements divers durant son cycle de vie. Pour résoudre ou prévenir ceux-ci, l’installateur de borne de recharge prévoit souvent dans ses services un contrat de maintenance. Par ce biais, le prestataire garantit à son client un suivi périodique sur l’équipement afin d’en optimiser le fonctionnement et la disponibilité.
En prévention, le contrat prévoit la vérification fonctionnelle des composants, de l’état des câbles et de la connexion. Des opérations de dépoussiérage et éventuellement de remplacement des éléments s’y prêtant font également partie de la maintenance préventive. En cas de panne, l’installateur IRVE – le seul qui puisse intervenir – procède à un diagnostic et apporte les solutions adaptées pour rétablir l’opérabilité du dispositif. Reconfiguration du programme ou remplacement des éléments défaillants du système sont les mesures généralement prises pour redresser la situation. Il est dans l’intérêt de l’utilisateur de souscrire un contrat de maintenance, même si cela reste facultatif, afin de bénéficier d’un suivi personnalisé et d’une tarification plus avantageuse.
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